Deux ans après le redoutable virus Stuxnet qui visait à paralyser les centrales nucléaires iraniennes, voici qu’un petit nouveau fait son apparition : Flame.
Ce virus est particulièrement sophistiqué et difficilement repérable. Le virus en question peut dérober document, email, liste de contacts, faire des copies-écran, enregistrer les mots de passe et même mémoriser des conversations autour de l’ordinateur. Il serait utilisé comme une cyber-arme pour menacer des entités présentes dans divers pays. L’éditeur Kasperky qui est à l’origine de cette découverte affirme que l’objectif majeur de ce virus est le vol d’informations précieuses. Une fois dérobées, les informations sont transmises à un réseau de serveurs divisés partout dans le monde. On recense actuellement, 1000 machines infectées. Principalement, des ordinateurs situés en Cisjordanie, en Iran, au Liban, en Syrie, au Soudan, en Arabie saoudite, en Egypte, aux Emirats Arabes Unis, en Hongrie, en Autriche, en Russie et à Hong-Kong. Dès lors on remarque que l’attaque cible précisément son type de victimes.
Si on se réfère à Kaspersky, Flame sévirait déjà depuis Mars 2010. Ces attaques particulièrement puissantes font craindre à beaucoup d’utilisateurs, la menace d’une cyber-guerre. Et Eugène Kaspersky ne fait que confirmer cette thèse : « Le risque d'une cyber-guerre représente l'une des menaces les plus sérieuses dans le domaine de la sécurité informatique depuis plusieurs années déjà".Néanmoins, certains nuancent ces propos et se veulent rassurant comme Laurent Heslaut « Flame ne reste qu'un outil d'espionnage qui a infecté moins de 1.000 ordinateurs à travers le monde, contre 60.000 pour Stuxnet ". D’après plusieurs médias, Flame aurait été utilisé surtout pour attaquer le ministère iranien du Pétrole et le principal terminal pétrolier de ce pays.
Soyez le premier à déposer un commentaire